Avant de quitter l'Australie
En étudiant en Australie, vous avez l'impression de vous concentrer sur un millier de choses. Des partiels qui approchent, plusieurs voyages en perspective, un job étudiant qui prend du temps...
... mais gardez en tête que le retour n'est jamais loin et qu'il faudra tôt ou tard s'y préparer !
Enrichir votre CV
Premier conseil, bien avant de quitter le territoire australien, faites le maximum pour enrichir vos expériences professionnelles !
Si votre cursus ne comporte pas de stages, prenez vous-même cette initiative en demandant de l'aide à vos professeurs.
Autre possibilité : le bénévolat, très répandu down under et idéal pour ajouter un peu de matière à votre CV.
Enfin, pourquoi ne pas prolonger votre séjour en Australie et travailler quelques mois de plus avec votre diplôme en poche ?
Vous pouvez réaliser cet objectif grâce à un Working Holiday Visa ou un Temporary Graduate Visa, entre autres.
Dans tous les cas, il sera plus facile d'intégrer le marché du travail français en justifiant d'une expérience importante dans votre domaine d'études, alors pensez-y !
Obtenir des références
De plus, n'oubliez pas de toujours demander des références, que ce soit à l'université ou sur votre lieu de travail. Vos professeurs et vos employeurs, s'ils apprécient votre travail, n'hésiteront pas à vous rédiger une lettre de recommandation. Même si celle-ci est en anglais, elle peut se révéler très avantageuse au moment de chercher du travail en France ou à l'étranger.
De retour en France
Choc du retour, syndrome des « impatriés »... de nombreuses expressions décrivent ce que l'on peut ressentir en retrouvant la France après plusieurs années à l'étranger. Il paraît même qu'il nous faudrait un an en moyenne pour nous réadapter ! Une fois le cap passé, fixez-vous quelques objectifs !
Faire valoir votre diplôme australien
Pour faire valoir votre diplôme en France, vous pouvez demander une attestation de comparabilité auprès du centre ENIC-NARIC.
Celle-ci vous coûtera 70 euros. Ce document n'est en aucun cas une équivalence, mais il peut vous permettre de poursuivre des études ou de passer un concours dans un établissement français. Il peut aussi être utile dans le cadre d'une recherche d'emploi, sauf s'il s'agit d'une profession réglementée.
Vous démarquer en recherchant un emploi
Tout d'abord, gardez à l'esprit que les universités australiennes jouissent d'une bonne réputation à l'échelle mondiale. Elles sont bien placées dans les classements internationaux, surtout le fameux Group of Eight (Go8), parfois mieux que les plus prestigieuses écoles françaises ! Alors n'hésitez pas à le faire savoir, que ce soit sur votre lettre de motivation ou lors d'un entretien.
Vous pouvez aussi parler de l'approche australienne vis-à-vis de l'enseignement. Aisance à l'oral, capacité à travailler indépendamment, créativité... sont des aptitudes qui vous démarqueront aux yeux d'un recruteur.
Une année à l'étranger est toujours un atout. C'est une expérience où l'on grandit et où l'on acquiert de nombreuses qualités, notamment une grande ouverture d'esprit. N'hésitez pas à mettre tous ces points positifs en avant !
Un employeur sera aussi impressionné de savoir que vous avez obtenu votre diplôme en anglais, donc, que vous êtes bilingue...
Vous créer un réseau et intégrer le marché du travail
Si vous n'êtes pas parti en Australie dans le cadre d'un échange universitaire, vous remarquerez que se créer un réseau professionnel de retour en France n'est pas si facile...
Pour se faire des relations et se lancer sur le marché du travail, voici ce que vous pouvez faire :
- Faire un stage (deux semaines ou un mois) par l'intermédiaire de Pôle Emploi ou de la Mission Locale : cela vous permet d'obtenir une référence supplémentaire ou de vous faire connaître auprès d'une entreprise française.
- Continuer vos études : grâce à un accord entre la France et l'Australie, vous pouvez tout à fait être admis dans un établissement d'enseignement à votre retour. Celui-ci reconnaîtra votre diplôme étranger et vous permettra d'intégrer un master après une licence, et ainsi de suite... C'est l'occasion de cumuler des compétences dans deux pays différents ou d'avoir accès à de plus longues conventions de stages.
- Réfléchir à des projets professionnels : si vous avez une idée derrière la tête (formation, création d'entreprise), vous pouvez obtenir plus d'informations auprès de Pôle Emploi ou d'organismes spécialisés.